Forme de corruption sexiste liée au genre, qui cible souvent les femmes ( les filles) et les minorités de genre.

Il s’agit d’un abus de pouvoir des hommes (le plus souvent) , obligeant les femmes ( ou minorités de genre) à accorder des faveurs sexuelles en échange d’un ou plusieurs avantages quelconques.

Ce n’est pas que du harcèlement sexuel ou de la violence sexiste, il comprend également l’élément de corruption, c’est-à-dire un abus de pouvoir à des fins de profits personnels.

Ce délit se produit dans tous les pays ( des plus développés aux moins développés).

En France ( et dans beaucoup de pays du monde) la corruption liée au genre n’est pas considérée comme de la corruption mais comme étant une forme de violence ou de harcèlement sexuel, deux délits auxquelles les peines encourues sont plus faibles que celles liées à la corruption.

Le terme de sextorsion n’est d’ailleurs pas utilisé pour ce délit. En France, ce terme fait référence au cyber harcèlement relatif à de l’extorsion.

En définissant la sextorsion comme un délit de corruption active et non comme une forme de harcèlement ou de violence sexuelle, cela permettrait de baisser considérablement cette forme de corruption lié au genre, qui cause de lourds impacts psychologiques et sociaux sur les femmes et les minorités de genre ( perte de confiance, isolement….).

Exemple de délit de sextorsion : un professeurs d’université de sexe masculin qui forcent leurs élèves de sexe féminin à leur accorder des faveurs sexuelles en échange de la réussite à un examen.

Autre exemple : des femmes sont victimes de sextorsion pour accéder à des services de base, pour obtenir des documents officiels, un emploi ou une promotion…

(source: https://transparency-france.org/)

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