Couronné par le prix Goncourt en 2016, Chanson douce, ce 2ième roman de Leïla Slimani, relate sous forme d’analepse, l’histoire poignante et cinglante d’une nounou meurtrière au visage d’ange.

Mon avis

Pour être totalement franche avec vous, l’histoire n’a rien d’exceptionnel, il s’agit de l’assassinat des deux enfants par leur nounou et la découverte du crime par leur mère.

Dès les premières pages du livre, on comprend très vite que l’histoire va se refermer sur un couple de « bobo parisien » et les emmener au drame.

Mais, ce qui fait la force et la splendeur de « Chanson douce » vient de l’autrice, qui met le lecteur au cœur de l’intrigue.

Plus j’avançais dans la lecture de ce livre, plus je devenais actrice de l’histoire, en effet, j’en ai appris beaucoup plus sur le quotidien des enfants et de leur nounou que les parents. Chaque détail du récit était scruté pour connaitre les raisons de ce crime odieux.

Ce  livre très facile à lire, m’a tenu en haleine du début jusqu’à la fin.

Au fond, ce roman ne parle pas qu’aux bobos parisiens ??‍? ?, mais à toutes les personnes ayant des enfants (ou qui prévoient d’en avoir). De plus, il nous interroge surtout sur certains de nos comportements tels que : nos préjugés et nos rapports à certaines classes sociales.

Je n’ai pas encore d’enfant, mais après avoir lu ce livre, je me suis demandé si j’aurai réagi de la même manière que la protagoniste (la mère) si une nounou tombée du ciel indispensable à mon bien-être et bien sur tout rapport entrait dans ma vie…

Comme vous devez sans doute le remarqué j’ai adoré lire ce livre, donc c’est tout naturellement que j’ai décidé de voir le film, pour être franche avec vous j’ai préféré le livre au film que je n’ai pas aimé.

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